« Côté infrastructures, 42 % des habitants n’ont plus Internet, 40 % des antennes relais sont hors-service, 32 % des foyers n’ont pas d’électricité, 17 % ont un accès compliqué ou impossible à l’eau, et 7 % ne reçoivent plus la TNT et la radio », a énuméré le préfet.
Le réseau routier a lui aussi été impacté par des éboulements, des coulées de boues et la projection d’arbres arrachés par les vents. Les travaux de déblaiement sont en cours depuis lundi et « la quasi-totalité des grands axes seront rouverts à midi (heure locale) », a précisé Eric Boiteux, le directeur d’exploitation à la direction des routes de La Réunion.
Plus impacté par le cyclone Belal, qui n’a pas eu l’effet « cataclysmique » envisagé mais a tout de même provoqué de lourds dégâts et fait un mort, le secteur de l’agriculture a été le plus touché, a précisé le président de la chambre d’agriculture de La Réunion, Frédéric Vienne. « Nous espérons qu’un arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sera pris très vite », a-t-il déclaré. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’envolera mardi soir vers l'île, où il passera la journée de mercredi pour accompagner les victimes et soutenir les personnels chargés des secours, a indiqué son entourage.